jeudi 3 mai 2012

Article journalistique


Une complication bleue

Les cyanobactéries sont-elles une réelle menace?

Les algues bleues, aussi appelées cyanobactéries sont parmi les premières organismes a être apparu sur Terre. On les retrouvent dans plusieurs plan d'eaux autour du globe.  L'augmentation des blooms d'algues bleues est bien présente depuis le XXe siècle. Toutefois, c'est depuis les années 1970 que l'on tente de conscientiser la population à propos des cyanobactéries. Jamais dans l'histoire faunique moderne nous avons enregistré un taux aussi élevé d'algues bleues dans les lacs québécois.

Phénomène naturel ou humain?

à l'origine, les algues bleues se propageaient à cause de la production d'oxygène dans l'atmosphère, phénomène naturel. Toutefois,  l'augmentation des blooms d'algues à notre ère est causée en parti par l'eutrophisation, c'est-à-dire l'augmentation de la concentration de nutriments dans l'eau. Cette eutrophisation est enclenchée par des phénomènes humains. Par exemple,  la croissance démographique, le développement du secteur agricole et l'industrialisation. De plus, on suppose que les changements climatiques qui sont aussi en partie causé par l'activité humaine peut être une source de propagation des cyanobactéries.

Si les causes sont humaines, les répercussions s'appliquent à tous...

Les conséquences des cyanobactéries impliquent les humains.  Au niveau économique , la couleur peu agréable ainsi que l'odeur nauséabonde que donnent les cyanobactéries aux lacs freinent le tourisme. La baisse du tourisme qu'entraînent les cyanobactéries touche aussi les entreprises, peu importe le domaine ; restauration, hébergement, loisir, etc. Au niveau de la santé des gens, la plupart du temps, les symptômes reliés à cette exposition sont mineurs. Le baigneur peut ressentir une irritation au niveau des yeux, de la peau ou encore un mal de gorge. Si le contact a été fait par ingestion, il est possible d'avoir des nausées, des vomissements, la diarrhée, de la fièvre, des maux de ventre et des maux de tête. Si l'exposition aux toxines a été de longue durée, les conséquences peuvent être plus graves. Le système nerveux peut être atteint, ainsi que le foie, l'apparition de dermatites est possible et même, dans certains cas, les toxines peuvent être cancérigènes. Toutefois, aucune mort humaine causé par les cyanobactéries n'a été reporté au Canada.

Les répercussions touchent aussi la faune et la flore. Plusieurs animaux domestiques sont déjà mort après avoir consommé de l'eau contaminée. De plus, la faune marine est évidemment touchée par les algues bleues. Une trop grande concentration d'algues bleues peut nuire et obstruer les branchies des poissons. Les algues s'agrippent de cette façon aux poissons et l'humain est ainsi qui susceptible de consommer un poisson qui contient des toxines.  les algues bleues se nourries de l'oxygène contenue dans l'eau lorsqu'elles se décomposent ce qui a pour effet de restreindre l'oxygène disponible pour la faune marine. Les blooms d'algues ont un impacte sur la flore marine aussi. Les amas d'algues en surface ne laisse pas pénétrer la lumière suffisamment pour permettre certaines espèces de plantes marines d'assurer leur survie. Le problème c'est que lorsque ces plantes meurent, la quantité de phosphore libérée dans les lacs augmente.

Des mesures misent en place

Le problème des cyanobactéries ne laissent personnes indifférents. Des organismes et des universités  analysent le problème des cyanobactéries. Près de nous, il y a l'UQTR et son groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques (GRÉA). Du côté des organismes ,dans notre région, il y a  l'organisme à but non-lucratif Bassin Versant St-Maurice (BSVM) qui a pour but le développement durable dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. À plus grande échelle, il y a le regroupement des organismes des bassins versants du Québec (ROBVQ). Ce regroupement c'est vu remettre une bourse du gouvernement du Québec de 890 000$ pour coordonné une opération qui vise à intervenir auprès des lacs touchés par les cyanobactéries. En effet, le gouvernement joue aussi un rôle important. En 2007, 35 mesures fut prises pour contrer la prolifération des algues bleues.


Précautions hâtives?
En lien avec les mesures gouvernementales, certains prétendent que les médias ont amplifiés l'importance du problème et on alarmé la population inutilement, créant ainsi une controverse.

Ces restrictions trop sévères ont menées à des conséquences sociales et économiques. Toutefois, plusieurs groupes écologiques s'y opposent en prétendant que le gouvernement ne fait qu'éviter le problème, que la réglementation émise est peu efficace. Les alertes du gouvernement ont causé la fermeture de plusieurs lacs dans le but de rassurer les gens, mais aussi d'éviter des accusations de la part de ceux-ci. De cette façon le gouvernement et le ministre de l'environnement et du développement durable, Line Beauchamp à l'époque, évitaient les plaintes et les problèmes publics.

Il est vrai que si on accepte la nouvelle législation hâtivement, sans avoir faite une réelle analyse du problème, cela peut proliférer divers problèmes économiques et sociaux. D'un autre côté, si le gouvernement reste passif devant la conditions des lacs du Québec, le problème des cyanobactéries aurait pu être aggravé. La santé des gens et la santé économique des municipalité est en jeu.

Finalement, le gouvernement a entrepris d'être moins alarmiste auprès de la population et limiter l'information au nécessaire. En ce qui concerne la santé des lacs, ils relèvent de nous tous pour la préserver.

dimanche 8 avril 2012

La controverse

Malgré la présence des cyanobactéries depuis des milliers d'années dans nos plans d'eau, c'est seulement à la fin des années 2000 que la problématique des algues bleues a pris beaucoup d'ampleur et que le point a été fait publiquement. Toutefois, certains prétendent que les médias ont amplifiés l'importance du problème et on alarmé la population inutilement, créant ainsi une controverse.

En effet, les médias ont alerté la population à l'apparition d'une simple fleure bleue. Cela  a donc mener à l'excès de précaution que le Québec a connu en 2007.  Ces restrictions trop sévères ont menées à des conséquences sociales et économiques. Dans ce sens, au niveau économique, les précautions ont été misent en place trop précocement. Comme abordé précédemment dans le billet sur les conséquences, les alertes du gouvernement ont causé la fermeture de plusieurs lacs dans le but de rassurer les gens, mais aussi d'éviter des accusations de la part de ceux-ci. De cette façon en restreignant l'accès aux lacs, le gouvernement et le ministre de l'environnement et du développement durable, Line Beauchamp à l'époque, évitaient les plaintes et les problèmes publics. Toutefois, plusieurs groupes écologiques s'y opposent en prétendant que le gouvernement ne fait qu'éviter le problème, que la réglementation émise est peu efficace et que Québec aurait avantage à développer de meilleurs stratégies pour contenir ou réduire la problématique des cyanobactéries, surtout sur le plan agricole.

Il est vrai que la réglementation concernant le phosphore dans les lacs ne tient que très peu compte de l'aspect agricole. C'est alors que lorsque la question est soulevée, les agriculteurs prennent part à la controverse. Si les municipalités décident de changer la législation les concernant, il y a aura des répercussions économiques pour eux. Dans cette optique, les groupes écologistes mettent de la pression sur le gouvernement pour pousser les agriculteurs à ne pas planter ou à ne pas abattre les arbres situés au bout de leurs terres. Ainsi, plus de phosphore est retenue sur la terre, donc moins se retrouve dans les lacs. Cependant, cette mesure à pour conséquence d'enlever de l'espace pour la culture des agriculteurs, donc moins de profits.

Les agriculteurs ne sont pas les seuls à être affectés au niveau économique par l'adoption de nouvelle réglementation. Les commerçants prennent aussi part à la controverse. Le gouvernement se montrant trop vigilant et les médias qui surexploitent la tendance autour des algues bleues nuit au tourisme. Les profits sont donc moins grands pour les propriétaires d'hôtels, de restaurants, de camping et de toutes les activités festives et récréatives qu'apporte l'été.

Il faut donc se demander, est-ce que la réglementation proposée par le gouvernement est inutilement sévère? Est-ce qu'elle engendre plus de conséquences que ne résout de problèmes?  Il est vrai que si on accepte la nouvelle législation hâtivement, sans avoir faite une réelle analyse du problème, cela peut proliférer divers problèmes économiques et sociaux. D'un autre côté, si le gouvernement reste passif devant la conditions des lacs du Québec, le problème des cyanobactéries aurait pu être aggravé. La santé des gens et la santé économique des municipalité est en jeu. Une expertise approfondie a donc été effectuée.

C'est à la suite de celle-ci ,en 2009, que le gouvernement du Québec a entrepris d'être moins alarmiste auprès de la population et limiter l'information au nécessaire. C'est-à-dire restreindre l'accès des lacs seulement quand il y a réellement la présence d'une menace pour la santé humaine. Ceci dit, les gens demeurent pourtant méfiant et présume que le gouvernement cache de l'information au public.

mercredi 28 mars 2012

Réflexion de mi-session

En ce qui concerne le cours d'enjeux géographiques, j'ai aimé travailler de façon différente. C'est-à-dire que c'est plus dynamique de remettre tout au long de la session nos travaux via un blog et en utilisant les médias sociaux, plutôt que de remettre un travail de session à la toute fin de celle-ci. Aussi, j'ai trouvé intéressant de pouvoir approfondir un seul sujet et ainsi d'en apprendre davantage que de plutôt effleurer plusieurs sujets différents. Il est aussi intéressant d'avoir accès aux apprentissages des autres étudiants.

Résumé de l'entrevue avec un expert

Voici le résumé de l'entrevue avec une stagière post-doctorat qui travail pour le groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques de l'Université de Trois-Rivières.

1-Depuis quand parle-t-on de cette problématique au Québec?
 Les scientifiques le savent depuis très longtemps, mais le problème nest peut-être pas aussi grand que les medias l'ont laissé paraitre en 2007.
2- Qu'est-ce qui expliquerait la tendance à la hausse de ce problème?
La tendance est belle et bien là, mais pas aussi grosse que les medias prétendent. C'est une tendance qui est à la hausse, mais il y a aussi des lacs qui comportent des algues bleues de façon naturelle ce qui n'est pas problématique. Sinon, la hausse peut s'expliquer par le fait que les lacs ont beaucoup plus de riverains qu'auparavant, ou encore les systèmes de traitement d'eaux qui ne sont pas toujours conformes, ainsi les installations sceptiques peuvent affecter la nappe d'eau. L'agriculture à aussi un grand rôle à jouer dans cette hausse du problème.
3-Est-ce que le réchauffement de la planète contribuerait à cette hausse?
Cela dépend de comment le climat influence le régime d'eau. Car lorsqu'il fait plus chaud, il y a moins de précipitations et l'eau de pluie qui passe sur un champ ou il y a beaucoup de nutriements dans la terre, comme du phosphore, il peut y avoir un impacte si l'eau fait son chemin jusqu'à un lac. Si il s'agit d'une période plus sèche, il n'y a pas conséquence notable.
 4- Quels sont les impacts des fleurs d’eau sur l’environnement?
Sur l'environnement, les effets ne sont pas vraiment notables. Les algues se trouvent là, car il y a de la nourriture, il n'y a pas d'impactes en soi. Cependant, ça démontre que le lac ne va pas bien, c'est un symptôme. Aussi, les cyanobactéries sont toxiques pour les humains et les animaux.
5 Existe-t-il des technologies visant à restaurer les lacs touchés par une prolifération d’algues bleu-vert?
Il n'y a pas beaucoup de chose misent en branle. Quand une machine ou une action fonctionne, elle ne fonctionne par pour une longue durée, car l'environnement reprend le dessu. Aérer l'eau, mélanger l'eau, mettre des ultra sons dans l'eau, de la poudre sur le lac... Cela marche à court terme, mais le phosphore reste tout de même dans le lac, le problème est donc reglé, mais seulement en superficie.
6-La réglementation existante est-elle efficace pour contrer les fleurs d’eau d’algues bleu-vert?
Non, elle n'est pas assez sévère du côté agricole. Du côté municipale, il y a beaucoup de règlements qui ont été adoptés qui sont efficaces. Toutefois, la réglementation ne tiens pas compte de tous les aspects, elle servait à retenir le phosphore en dehors des lacs, mais on ne tient pas compte de se qui ce passe en aval. Économiquement, les agriculteurs ont été touchés par la réglementations, car on leur à enlevé des bouts de terre près des lacs pour éviter de les contaminés. La reglémentation est donc efficace pour contrer le problème d'algues bleues, mais par le fait même elle engendre d'autres problématiques économiques et sociales
7- Est-ce qu'il y a un manque de transparence quant à l'information transmise à la population?
Non, mais il y a un manque de compréhension face à l'information transmise. Le gouvernement divulgue tout, alors une simple petite fleur d'eau pouvait alarmer la population, ainsi on fermait le lac en question. Cela à mener à l'excès de précaution auquel nous avons pu assister en 2007. C'est en 2009 que le gouvernement réduit l'information transmise au nécessaire. Toutefois, les gens ont tendance à penser que le gouvernement veut leur cacher, mais c'est tout simplement pas dangeureux s'il n'y a pas de prise d'eau potable dans ledit lac et il suffit de limiter l'accès au lac lorsque l'eau devient verte.

mercredi 29 février 2012

Les acteurs

Les cyanobactéries sont l'affaire de plusieurs acteurs. En effet, que se soit au niveau de ceux qui sont à la source du problème, ou alors qui en pâtissent, ou encore qui traite le problème ou l'analyse, les algues bleues touchent un grand nombre de personnes.

Premièrement, il y a ceux qui sont à la source du problème. D'un côté, il y a les agriculteurs. Le professeur Richard Carignan du Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie et en environnement aquatique affirme : «L'agriculture non durable serait en cause dans 95% des cas d'éclosions de fleurs d'eau de cyanobactéries dans des lacs du Québec»[1].Toutefois, l'agriculture est indispensable, se sont les manières de procédés qui sont à revoir afin de réduire la production de phosphore qui est la cause de l'eutrophisation. D'un autre côté, il y a les utilisateurs des lacs. Plus particulièrement les amateurs  de sports nautiques qui nécessite un bateau motorisé qui contribue à la prolifération des algues. En remuant l'eau avec leurs embarcations, ils mélangent la couche d'eau froide plus en profondeur avec la couche d'eau plus chaude du dessus de l'étendu d'eau, ainsi la propagation des cyanobactéries est intensifié.
Deuxièmement, ils y a ceux qui subissent les conséquences. On parle ici des riverains. Leur qualité de vie est altérée, le prix de leurs propriétés est à la baisse. La création de plusieurs associations de riverains sont mis en branle depuis l'apparition de ce problème. Plusieurs municipalités on leurs associations de riverains, comme par exemple la municipalité de Magog qui fut grandement touchée par la problématique des algues bleues. En ce sens, les municipalités et les touristes sont aussi des acteurs influencés par les cyanobactéries. Le tourisme souffre de ce problème. Les gens sont plus méfiants à se rendre aux bords des plages, donc l'activité économique des municipalités  dont les lacs sont touchés est en baisse. En addition, ce n'est pas seulement le secteur des sports aquatiques qui est affecté, mais aussi les secteurs de la restauration et de l'hébergement.
Troisièmement, il y a les acteurs qui traitent et analysent la problématique. Entre autres, ils y a des organismes et des universités qui analysent le problème des cyanobactéries. Plusieurs universités participent aux recherches concernant les cyanobactéries. Près de nous, il y a l'UQTR et son groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques (GRÉA). Du côté des organismes ,dans notre région, il y a  l'organisme à but non-lucratif Bassin Versant St-Maurice (BSVM) qui a pour but le développement durable dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. À plus grande échelle, il y a le regroupement des organismes des bassins versants du Québec (ROBVQ). Ce regroupement c'est vu remettre une bourse du gouvernement du Québec de 890 000$ pour coordonné une opération qui vise à intervenir auprès des lacs touchés par les cyanobactéries. En effet, le gouvernement joue aussi un rôle important. En 2007, 35 mesures fut prises pour contrer la prolifération des algues bleues. Parmi ces mesures ont retrouve :
•l'adoption d'un règlement sur le rejet des eaux usées dans les bateaux de plaisance et le resserrement de celui sur les fosses septiques des résidences isolées;
•l'augmentation du financement de la recherche sur les cyanobactéries;
•15 inspecteurs de plus pour surveiller les lacs et les rivières.
•Québec n'oublie pas non plus le principe du pollueur-payeur, en donnant toute la latitude aux villes qui veulent augmenter les amendes pour ceux qui ne respectent pas la règlementation. [2]
Tout compte fait, que se soit à la source du problème, ceux qui subissent les conséquences liés aux algues bleues ou encore ceux qui les analyse et traitent, plusieurs acteurs sont concernés par cette calamité.


[1] GENDRON, Marc (2010). Algues bleues: l'agriculture serait en cause dans 95% des éclosions, [En ligne], http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201008/18/01-4307524-algues-bleues-lagriculture-serait-en-cause-dans-95-des-eclosions.php (page consultée le 28 février 2012).
 [2] RADIO-CANADA (2007). Québec adopte 35 mesures , [En ligne] http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/09/25/002-Algues-bleues.shtml (page consultée le 29 février 2012) 

jeudi 23 février 2012

Les conséquences


Les conséquences des cyanobactéries peuvent impliquer les humains tout comme la faune et la flore. En effet, une expositions aux toxines des algues bleues, ou la consommation d'eau contaminée peut affecter la santé. La plupart du temps, les symptômes reliés à cette exposition sont mineurs. Le baigneur peut ressentir une irritation au niveau des yeux, de la peau ou encore un mal de gorge. Si le contact a été fait par ingestion, il est possible d'avoir des nausées, des vomissements, la diarrhée, de la fièvre, des maux de ventre et des maux de tête. Si l'exposition aux toxines a été de longue durée, les conséquences peuvent être plus graves. Le système nerveux peut être atteint, ainsi que le foie, l'apparition de dermatites est possible et même, dans certains cas, les toxines peuvent être cancérigènes. Toutefois, aucune mort humaine causé par les cyanobactéries n'a été reporté au Canada.
Cependant, c'est différent pour les animaux. Plusieurs animaux domestiques sont déjà mort après avoir consommé de l'eau contaminée. Les animaux, indifférents à la couleur ou à l'odeur de l'eau, sont plus à risque de boire l'eau qui contient des toxines et devenir gravement malade. Aussi, la faune marine est évidemment touchée par les algues bleues. Une trop grande concentration d'algues bleues peut nuire et obstruer les branchies des poissons. Les algues s'agrippent de cette façon aux poissons et l'humain est ainsi qui susceptible de consommer un poisson qui contient des toxines.  De plus, comme il a été dit dans l'article portant sur les causes, les algues bleues se nourries de l'oxygène contenue dans l'eau lorsqu'elles se décomposent, ce qui a pour effet de restreindre l'oxygène disponible pour la faune marine. Les blooms d'algues ont un impacte sur la flore marine aussi. Les amas d'algues en surface ne laisse pas pénétrer la lumière suffisamment pour permettre certaines espèces de plantes marines d'assurer leur survie. Le problème c'est que lorsque ces plantes meurent, la quantité de phosphore libérée dans les lacs augmente.
Du côté économique, les algues bleues ont aussi des répercussions. En ce sens, tous ceux qui aiment profiter de la plage sont brimer puisque lorsque les lacs sont infestés de cyanobactéries, la baignade devient impossible. La couleur peu agréable ainsi que l'odeur nauséabonde que donnent les cyanobactéries aux lacs freinent le tourisme. Plusieurs régions du Québec sont touchées par cette problématique. La baisse du tourisme qu'entraînent les cyanobactéries touche aussi les entreprises, peu importe le domaine ; restauration, hébergement, loisir, etc. La propagande et la médiatisation des conséquences liées aux algues bleues affectent même les régions où les lacs ne sont pas touchés. En effet, les touristes anticipent et appréhendent et cela provoque des retombées négatives. De plus, l'établissement sur le bord des lacs est aussi menacée. La valeur immobilière des maisons sur les rives est en baisse. Jusqu'à 15% dans les régions des Laurentides. La crise qui entoure les cyanobactéries freinent donc les résidents à investir sur leurs propriétés ou encore dans leurs entreprises, ce qui entraîne de nombreux mécontentements.

jeudi 16 février 2012

Les causes

Tout d'abord, les algues bleues ou les cyanobactéries sont parmi les premières organismes a être apparu sur Terre. Les fleurs d'eau d'algues bleues, aussi appelé blooms se retrouvent partout sur le globe. L'augmentation des blooms d'algues bleues est bien présente depuis le XXe siècle. Toutefois, c'est depuis les années 1970 que l'on tente de conscientiser la population à propos des cyanobactéries. Jamais dans l'histoire faunique moderne nous avons enregistré un taux aussi élevé d'algues bleues dans les lacs québécois.

Au départ, les algues bleues se propageaient à cause de la production d'oxygène dans l'atmosphère, phénomène naturel. L'augmentation des blooms d'algues à notre ère est causée en parti par l'eutrophisation, c'est-à-dire l'augmentation de la concentration de nutriments dans l'eau, par exemple de phosphore. Cette eutrophisation est enclenchée par la croissance démographique, le développement du secteur agricole et l'industrialisation. On suppose aussi que les pluies acides ainsi que  les changements climatiques jouent un rôle dans l'eutrophisation.
En ce sens, les changements climatiques augmente la température de l'eau et perturbe les écosystèmes et affecte par le fait même la chaîne alimentaire.  De plus, les algues bleues atteignent leur maximum de croissance à 25 Celsius, ce qui est en général supérieur à une majorité d'algues, donc l'augmentation de la température de l'air et de l'eau contribuent au développement des blooms. Dans l'eau chaude, les algues absorbent plus facilement les nutriments, elles se développement alors plus facilement et rapidement. En addition, les températures plus chaudes augmente la stabilité et la stratification de la colonne d'eau et favorise la multiplication des algues bleues.
En ce sens, le réchauffement de l'eau est en parti causé par les bateaux à moteurs. La couche d'eau chaude à la surface d'un lac est plus dense que les couches d'eau froide qui se trouve plus en profondeur. Lorsque les bateaux circulent sur le lac, ils brassent l'eau et les couches d'eau froide du fond se réchauffent et favorisent la prolifération des cyanobactéries. La coupe intensive des forêts ainsi que la disparition du couvert forestier contribuent aussi au réchauffement des eaux. En effet, sans végétation le sol se réchauffe et les eaux de pluie qui ruissellent du sol jusque dans les lacs est alors plus chaude.
Aussi, le vent est un facteur qui contribue à la propagation des fleurs d'eau. Lorsque le vent est faible, cela permet aux algues de s'accumuler à la surface du plan d'eau et elles se dispersent dans la colonne d'eau qui est d'environ quatre mètres de profondeur. Il y a donc une concentration faible. Lorsque le vent se fait plus insistant, les algues bleues remontent davantage à la surface pour ce répandre dans une colonne d'eau d'environ quatre centimètres de profondeur. La concentration passe de faible à moyenne. Quand les vents sont dominants, les algues s'accumulent sur les côtes et forment de l'écume, la concentration est donc élevé.
De plus, la lumière est aussi un facteur essentiel à la production d'algues bleues. Si l'eau est trop sombre et que la lumière ne peut pas pénétrer, les plantes et les algues ne peuvent pas se former. La lumière joue par conséquence un rôle sur la rapidité de production des algues. Aussi, Certains riverains ont constaté que l'eau des lacs gèlent quelques semaines plus tard et dégèlent quelques semaines plus tôt, depuis 1995. La période sans-glace étant plus longue, permet un plus grand laps de temps pour la lumière de pénétrer dans les lacs, les cyanobactéries ont ainsi plus de temps pour se multiplier. 
Beaucoup de municipalités ont aussi élaborer des plans d'action en ce qui concerne le phosphore, car il est une des raison principale de la prolifération des algues bleues. Le phosphore est transporter en surface et peut trouver son origine à plusieurs kilomètres du lac pollué, aussi loin que les limites du bassin-versant. Tout les terrains fertilisés sont aussi propices à se rendre dans le lac, que se soit les terrains près du lac ou les terrains en ville qui sont fertilisés avec des engrais qui contiennent du phosphate ou de l'azote. Les eaux de pluie entraînent donc avec elles ces sources polluantes dans les lacs. Le phosphore peut aussi être produit dans les fosses d'un lac (zone d'eau profonde). Des débris d'algues s'accumulent au fil des ans dans ces fosses. Les micro-organismes qui décomposent les algues consomment de l'oxygène, mais plus l'été avance, l'oxygène diminue. Le phosphore contenu dans les sédiments est alors libéré dans l'eau et accélère la croissance des blooms.
plusieurs municipalités ne sont pas en mesure de traiter tous les types d'eaux usées. Dans certains cas, les eaux usées sont tout simplement rejeter directement dans un cours d'eau.
 Finalement, les causes de la prolifération des fleurs d'eau sont parfois humaines, parfois naturelles. Il faut se rappeler que les pollueurs se trouvent partout, qu'ils agissent directement ou indirectement. Les municipalités du Québec auraient donc avantage à adopter des mesures législatives pour protéger nos lacs.